Le 17 février, nous prenons le train de nuit en direction de Bénarès (Varanasi). Nous voici arrivés dans une des villes les plus attendues u cours de notre voyage, il s'agit d'une des plus anciennes villes du monde. Ici, peu de temple ou mausolées, pas de forteresse ou de palais spectaculaire, mais une ambiance toute particulière. Bénarès a toujours été le plus grand lieu saint de l'hindouisme, comme le Vatican pour les catholiques ou l Mecque pour les musulmans, c'est pour les croyants, le point de rencontre du monde physique et du monde spirituel. C'est un endroit qui heurte de plein fouet nos certitudes trop encrées d'occidentaux. Chaque année, en moyenne plus de 60 000 pèlerins par jour viennent effectuer leurs ablutions rituelles dans le Gange pour se décrasser l'âme. Mais ce n'est pas tout, ici plus qu'ailleurs, la mort est présente, elle fait partie de la vie et pour cause : les Hindous viennent y mourir en masse, car rendre son dernier soupir à Bénarès, c'est en finir avec le cycle des réincarnations et atteindre sur le champ le "moksha" (équivalent du nirvana pour les Bouddhistes) en bref la libération
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Bénarès est la cité des vaches, ici plus qu'ailleurs, elles sont sacrées. Il existe même une maison de retraite pour vaches, on en voit partout dans la gare, dans les rues , sur les ghats (endroits où s'effectuent les ablutions) |
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Les mystiques ou illuminés qui fréquentent la ville |
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On se libère de ses péchés |
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dans l'eau sacrée du Gange dont le mythe attribuait une pureté légendaire..... |
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Les crémations. Ici, 23h/24h, 200 corps sont brûlés par jour, sans être un spectacle, nous n'avons pu résister à satisfaire notre curiosité |
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Le Gange, fleuve majestueux et apaisant |
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Encore une posant pour la photo |
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Comme souvent en Inde, le bain de foule c'est du quotidien |
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Vache qui semble avoir un postiche |
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Quelques échantillons locaux |
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Une heureuse rencontre sur la route |
Départ pour Calcutta (Kolkata) à 695 kms de Bénarès. Une des plus grandes villes de l'Inde (15 millions d'habitants), c'est assurément la ville la plus indescriptible, son extravagante démesure, sa pauvreté et sa richesse s'imbriquent en permanence. Calcutta a toujours été le berçeau de l'intelligentsia indienne
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Dure dure la vie de routarde |
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Les petits métiers des rues : les graveurs |
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le barbier |
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le vélo taxi |
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le cireur de chaussures |
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le vendeur de noix de coco |
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le vendeur de chaussures et de semelles |
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le coiffeur |
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le cordonnier |
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l'écrivain public |
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Transport à bras |
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Vous me reconnaissez ? L'Inde ne l'arrange pas |
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Mais il y aussi le Victoria Mémorial, impressionnante construction de marbre blanc |
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Tous ne sont pas logés à la même enseigne si certains ont construit le mémorial d'autres vivent sur leur coque de noix |
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CA ? Chasse mouches ou ? |
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Transport public |
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Une rue qui contraste avec les grandes avenues |
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Tient, le Père Noël ! mais que fait-il là ? |
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Marble Palace, produit des fantasmes d'un Raja, que nous avons visité, photos interdites, mais vous pouvez nous croire dans ce décor très viscontien, un bric à brac de meubles, tableaux, statues, lustres en cristal et vases chinois remplissent les grandes salles de cet édifice |
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Bâtiments administratifs |
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Les files des taxis jaunes attendent devant le gare de Calcutta où nous prenons le train pour le sud de l'Inde, ainsi se termine notre route dans le Nord |