mercredi 15 février 2012

DELHI ET LA VALLEE DU GANGE (UTTAR PRADESH et MADHYA PRADESH)

Bonjour chers lecteurs,  jeudi 9 février, nous arrivons à DELHI, capitale de l'Inde. New Delhi et Old Delhi s'opposent pour la première, ville d'espace et d'ordre (relatif), ville de commerce et de gouvernement, pour la seconde, héritière de l'urbanisation médiévale, bruyante et agitée, on s'y promène au milieu d'une foule grouillante pour explorer les principaux monuments moghols.
Gate of India de New Delhi fait figure d'Arc de Triomphe sur ces Champs Elysées à l'indienne


Palais Présidentiel bâtit en 1929 par les Anglais absolument gigantesque, on dit que les serviteurs avaient l'habitude d'arpenter les sous-sols à vélos

Bâtiments et véhicules officiels "Ambassador" datant des années 50

Humayun's tomb - Tombeau d'un empereur moghol dérive directement des mausolées persans à double coupole


 En route, nous nous arrêtons pour visiter la maison de Gandhi, où le mahatma vécu ses 144 derniers jours avant d'être assassiné le 30 janvier 1948 par un fanatique hindou


Cet homme de paix aimant profondément son pays et  ayant permis aux Indiens de conquérir leur indépendance, représente toujours un symbole pour son peuple 

Lieu de prière du grand homme
 Nous arrivons à Qutb Minar, haut de 72 m pour un diamètre de 14 m à la base et de 2,50m au sommet, ce fantastique monument fut édifié par les Musulmans en 1199 comme une tour de victoire et qui devait également servi de minaret à la mosquée adjacente.

Sur chacun des 3 premiers étages bâtis en grès rouge et cannelés, sont reproduites des sourates du Coran dans des bandeaux d'arabesques fleuries magnifiquement ciselées dans la pierre 

Dans la cour de la Mosquée, une colonne en fer d'environ 7 m de haut pour plus de 6 tonnes. C'est que, le 5eme siècle de notre ère, les Hindous étaient capables de forger du fer pur à plus de 99,5 %, exploit que la technologie occidentale n'est   parvenue à réitérer qu'au 19ème siècle ( chose étonnante : cette colonne ne porte aucune trace de rouille malgré son grand âge)



Ruines de la Mosquée

 Nous continuons vers le Fort Rouge, situé dans le vieux Delhi, c'est une énorme forteresse construite en pierres rouges, une couleur qui la rend particulièrement impressionnante


Trône de l'Empereur, imaginez tout cela incrusté de pierres précieuses, qui bien sûr ont disparues

Le luxe des salles et la décoration suggèrent que l'on ne devait pas s'y ennuyer


 Nous terminons la journée par la vie grouillante de Old Delhi

Embouteillage et bruit de klaxons


Diverses livraisons
 Samedi 11 février, départ pour Agra et le sublime TAJ MAHAL
Après avoir passé la porte ouest, nous découvrons un des clous de notre voyage 


LE FABULEUX TAJ MAHAL
Tellement magique qu'il se passe de commentaires, nous vous laissons le parcourir









 Après ce moment exceptionnel et les émotions ressenties, nous nous dirigeons vers le Fort Rouge(et oui encore un autre), mais plus impressionnant que celui de Delhi
Cette énorme forteresse abrite une enfilade de palais de marbre époustouflants, de mosquées et de jardins .



La baignoire de l'Empereur






 Mais on nous avait caché qu'il y a le mausolée  d'Itimad-ud-Daulah ou "Baby Taj"


Construit en 1628, par une poétesse persane aussi belle qu'intelligente,  entièrement en marbre, laissant son empreinte féminine dans la délicatesse des forme et des ornementations.  Sans être aussi impressionnant que le Taj, il n'est pas pour autant plus attachant.




Après tous ces monuments fastueux, nous retrouvons la réalité de la rue.....



Dernier regard sur le Taj Mahal au coucher du soleil, avant de quitter Agra

Lundi 13 février, nous prenons le train pour Gwalior, ville que les Moghols appelée jadis la Perle de l'Hindoustan



Avant d'arriver à la citadelle,  nous longeons une gorge étroite bordée de nombreuses statues jaïnes taillées en 1440 et 1480, à même le roc , tels des géants de pierre. On en compte par moins de 127.



Route qui grimpe vers la citadelle, que nous avons fait à pied et 

après tant d'efforts, nous ne sommes plus que l'ombre de nous mêmes

Ouf, nous voilà arrivés !






Par dessus la forteresse naturelle, des dynasties de rois ont fait pendant plus de mille ans  entasser des blocs sur blocs pour se créer, là-haut, d'imprenables repaires. A l'intérieur de cette fortification exceptionnelle, se succèdent six palais et quatre temples








Femmes vendant des colliers de fleurs pour les pélerins et 

L'herbe pour les vaches sacrées
Mardi 14 février, nous arrivons à Orchha, le joyau du Madhya Pradesh, l'âme de l'Inde.
Posée sur les rives de la rivière Yamuna


Nous sommes toujours touchés par le visage souriant des enfants

Nous sommes entourés de palais, temples, forteresse, citadelle, mausolée abritant des cénotaphes



Rencontre dans un temple dédié à Shiva et Durga


Rencontres insolites

et ensemble de couleurs (c'est de la peinture en poudr)

Qu'ils sont beaux !

Cité médiévale hors du temps


Ce n'est pas une statue mais un véritable vautour qui a pris pension sur cette coupole

C'est beau la famille, pensionnaires du même palais

Romantisme assuré

A l'origine, tous les murs étaient complétement recouverts de  faïences turquoise et émeraude, un pur joyau reflétant les rayons du soleil 

14 février, il parait que c'est la Saint Valentin 

Boisson secrète donc bouteille cachée dans  un thermo ( bière)

Place centrale de cette petite cité qui se découvre à pied 

 Nous décidons de partir à 5 kms à pied, pour découvrir un petit temple sur une colline

En chemin, nous croisons des pèlerins,

des femmes faisant la lessive et bains pour les enfants. 

Transport en commun pour se rendre à une fête religieuse dans la campagne

Manège pour enfants 




Collecte de bouses de vaches pour donner en offrande

Distribution de repas pour les pèlerins

Village de tentes pour pèlerins (pas le Club Med)

Et la route continue.........

1 commentaire:

  1. salut les valentins d'Inde,
    que signifie le trait rouge sur votre front? j'espère que ce n'est pas le signe des intouchables ? Est ce que les différences de castes sont visibles dans la vie de tous les jours, j'ai lu une paire de livres de Taslima Nasreen assez déroutants sur la condition des femmes, mais je suis entrain de me demander si elle n'est pas Bangladesh plutôt. Bon c'est pas bien loin!!! gros bisous. je crois que je vais mettre en peinture la photo colorée des pigments en cônes. rebisous

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